AllttA, un groupe qui compte environ 97 000 auditeurs mensuels sur Spotify, a sorti le 30 mars un titre intitulé Savages, qui a rapidement fait parler de lui en raison de l’implication du rappeur milliardaire Jay-Z dans le morceau.
Le chanteur de 53 ans, qui compte plus de 35 millions d’auditeurs mensuels sur Spotify, n’a pas collaboré avec ce groupe, mais la chanson fait la part belle à sa voix. Le rappeur et compositeur J. Medeiros a utilisé un filtre d’intelligence artificielle (IA) pour imiter la voix de Jay-Z.
La chanson a suscité un réel débat sur les capacités potentielles d’une telle technologie ( déjà observée pour des applications telles que ChatGPT) et sur ses implications pour les créateurs et le législateur.
Suite à cette affaire, l’ingénieur du son et producteur exécutif américain Young Guru (de son vrai nom Gimel Androus Keaton) a publié un extrait de la chanson dans un post Instagram le 31 mars, appelant à l’action.
J’ai essayé de dire à tout le monde que c’est là où nous en sommes maintenant avec l’IA. Pour une raison quelconque, celle-ci a attiré l’attention de tout le monde.
D’un côté, je suis bien conscient qu’on ne peut pas arrêter la technologie. Une fois que le génie est sorti de la boîte, vous ne pouvez pas l’y remettre. D’un autre côté, nous devons protéger les droits de l’artiste. Pas seulement de l’artiste, mais de tous les membres de la société
Pour l’heure, Jay-Z n’a pas encore fait de déclaration au sujet de l’utilisation sa voix générée par l’IA dans Savages.
Il faut un loi pour encadree la recréation d’une voix
Si la technologie de l’IA est impressionnante, elle soulève de nombreuses questions pour les artistes. Si l’on ajoute cela à la puissance de ChatGPT, on se rend compte que nous vivons un moment innovant mais dangereux.
Le mal ce n’est pas la technologie en elle même, le mal c’est l’utilisation que les Hommes font avec la technologie.
Et il faut qu’il y ai des gardes fous juridiques car, comme nous venons de le voir avec l’utilisation de la voix de Jay Z, il compliqué de protéger une voix uniquement par les droits d’auteur. A méditer…